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QUAND LES CŒURS PALPITENT AVEC TENDRESSE

par CM Editor

En ces jours et nuits sacrés, chaque être revêt les splendeurs spirituelles de ce temps béni avec une grâce et une élégance incomparable, surpassant celles des contes merveilleux.

En se libérant des chaînes de la logique rationnelle qui entravent habituellement notre esprit, certains d’entre nous atteignent un état d’extase où l’excitation, la joie et l’enthousiasme se mêlent à des larmes de gratitude, comme si nous avions été transportés au-delà des frontières de notre monde terrestre vers un royaume céleste.

Les jours et les nuits sacrés imprègnent toute chose de leur propre couleur, leur propre goût distinctif et leur propre accent. Ils apportent une douceur à tout ce qui se trouve à leur portée, conférant à chaque instant une qualité onirique et une profondeur insondable. En ces moments bénis, une aura mystique enveloppe tout, des rues animées aux marchés bondés, des foyers accueillants aux lieux de culte sacrés, des écoles éclairées aux casernes disciplinées – une lueur céleste se reflète sur les visages des croyants, tandis qu’une sainteté pure et émanant de leur regard remplit l’air. Les lumières multicolores qui dansent devant nos yeux durant les heures nocturnes murmurent sans relâche les chants de la résidence dans une autre dimension. Chaque visage que nous croisons, que ce soit dans les foyers chaleureux, les lieux de travail effrénés ou les sanctuaires sacrés, parfois affiche une tristesse poignante, mais parfois brille d’espoir et d’attente, comme s’ils étaient constamment en quête de l’union ultime et devenaient une cascade d’émotions. Et dans ces moments, nous nous laissons emporter vers l’éternité, aspirant à atteindre la béatitude suprême.

Alors que notre ferveur pour le culte et la dévotion grandit dans notre cœur, notre capacité à ressentir et à expérimenter tout d’une manière différente déborde, nous entraînant dans son propre océan. En de telles occasions bénies, nos liens matériels s’amenuisent, nos esprits se libèrent des attaches profanes, et nous avons l’impression d’avoir atteint un point d’observation complet de toute la création. Nous sommes alors remplis d’amour et d’affection pour tout ce qui nous entoure : les plaines et les prairies, les montagnes et les collines, les maisons où nous avons grandi, les lieux de culte où nous préparons notre vie dans l’au-delà – en bref, nous aimons tout ce qui est animé et inanimé comme des faveurs sorties de la main de notre Créateur. Nous respirons leur essence comme de l’oxygène pur et expirons un soupir de soulagement, apaisés par la grâce divine qui nous entoure.

Au fil de ces jours et nuits éclatants, qui se lèvent tels un flot de lumière éternelle, une envoûtante conviction, une connaissance intime du divin, l’amour et l’au-delà s’incarnent dans la conduite et le comportement des croyants, leur conférant une splendeur spirituelle surpassant tous les plaisirs et délices matériels. Chacun suit son propre chemin unique vers l’horizon sacré, atteignant chaque jour une petite union en gravissant un nouveau niveau sur son chemin béni. Vivant dans la joie de la réunion quotidienne, ils se remémorent la « grande réunion » qu’ils espèrent ardemment dans leur âme. Leurs beautés intérieures rayonnent, emplissant leur être d’émotions, d’espoirs et de significations qui inondent les cœurs et les yeux de tous les croyants. Puis, ils plongent dans un silence surnaturel, nageant comme s’ils se laissaient porter par un courant magique menant à l’intemporalité.

Ces heureux ont atteint maintenant la mer de plaisir cherchée par leurs âmes. Leur vie est maintenant remplie d’un sens profond de gratitude pour tout ce qu’ils ont reçu et tout ce qu’ils continuent à recevoir. Ils considèrent chaque instant comme un don, chaque rencontre comme une bénédiction et chaque expérience comme une opportunité de croissance spirituelle. Leurs cœurs débordent d’amour pour leur Créateur, et cet amour se manifeste dans leur relation avec les autres êtres créés. Ils voient la beauté de Dieu dans tout ce qui les entoure et cherchent à honorer cette beauté en étant des serviteurs aimants et bienveillants envers toute la création. Leur vie est maintenant une célébration constante de la bonté et de la grâce de Dieu, et leur seule aspiration est de continuer à croître en amour et en connaissance de leur Seigneur bien-aimé.

Pendant les jours et les nuits sacrés, tout le monde – femmes et hommes, jeunes et vieux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, les gens ordinaires et les savants – revêt les beautés spirituelles de ce temps béni avec une élégance et une manière raffinée encore plus éclatantes que celles qui existent dans les fables. Ils drapent sur leur visage, comme un voile, l’admiration et la splendeur d’avoir cru. Ils ouvrent et ferment leurs yeux avec les lumières des mondes de l’au-delà, imprègnent leur propre parfum et couleur à chaque lieu qu’ils visitent. Ils deviennent célestes, pour ainsi dire, dans les profondeurs de leurs sentiments, et chaque croyant devient angélique.

Ces croyants éveillent en nous un sentiment de nostalgie et d’aspiration, comme si nous étions conscients que quelque chose manque dans notre vie et que leur état est la réponse à notre quête intérieure. Leur présence calme et émanant de lumière semble refléter la présence même de Dieu, et nous aspirons à les rejoindre dans leur voyage spirituel. Ils nous rappellent la grandeur de l’existence humaine, la possibilité de transcender les limites de notre condition physique et de vivre une vie pleine de sens et de but. Et dans leurs yeux, nous pouvons voir une lueur d’espoir pour un monde meilleur et une humanité plus aimante et compatissante.

Pendant les jours sacrés, certains d’entre nous nous libérons en laissant de côté notre logique habituellement restrictive, et nous nous abandonnons à la joie, l’enthousiasme, l’émotion et les larmes, comme si nous avions été invités dans un royaume céleste. Certains d’entre nous s’imaginent avoir entrepris un voyage parmi les étoiles et se retrouver face à face avec le soleil et la lune, et sont envahis par l’impression que nos souffles se sont mêlés à ceux des anges. Nos cœurs se ramollissent, nos yeux s’embuent, les nœuds que nous avons souvent ressentis en nous se desserrent, et les liens de l’ego sont dénoués pour être libérés de la carnalité . Ainsi, nos larmes balayent tous les problèmes qui envahissent notre esprit, et notre conscience souffle un grand soupir de soulagement, s’exclamant : « Louange à Dieu. »

Chacun commence à ressentir, à la mesure de la signification qui remplit son propre cœur, certaines profondeurs qu’il était jusqu’alors incapable de voir, en raison des contraintes charnelles: les jeunes, revigorés par leur force et leur vitalité, se découvrent investis d’une mission de justice et de paix. Les adultes, forts de leur expérience et de leur sagesse, s’engagent à produire le meilleur d’eux-mêmes et à transcender leurs limites. Les personnes âgées, quant à elles, s’épanouissent dans la joie de préparer leur âme pour l’au-delà. Ils sont exubérants ou tristes de leur propre sort et se tournent vers leur propre avenir; leurs yeux sourient par la douce promesse de retrouver leur Bien-Aimé et leur visage s’approfondit avec le sens. En ces jours sacrés, la vérité de leur destinée leur apparaît en toute clarté, et leur visage rayonne de la beauté intérieure qui les anime.

Les moments bénis où les voix des muezzins appellent à la prière, résonnent dans nos âmes comme une douce mélodie céleste qui nous transporte vers des contrées inconnues et insoupçonnées. Nos cœurs s’emballent, nos esprits s’élèvent vers les hauteurs de l’amour divin et de la pureté spirituelle. L’air ambiant, vibrant d’une énergie mystique, embaume nos narines de parfums sublimes et nous fait ressentir la présence de l’Invisible en chaque parcelle de notre être.

Tous les éléments de la nature participent à cette communion spirituelle, à cette osmose entre l’homme et le divin. Les rafales de vent, les pluies rafraîchissantes, tout contribue à nous imprégner de la sérénité et de la paix qui émanent du Très-Haut. Chaque matin, alors que la brise se fait plus douce et plus légère, nous ressentons comme une caresse divine, un souffle d’éternité qui nous rappelle la grandeur et la magnificence du Créateur.

Dans ces instants de grâce et de béatitude, nous ouvrons notre cœur à la Vérité, à l’Amour et à la Sagesse qui se manifestent en nous. Nous puisons dans les profondeurs de notre être les ressources nécessaires pour gravir les sommets de la spiritualité et nous rapprocher de la félicité céleste. La beauté de ces instants est telle qu’elle fait germer en nous les graines de l’arbre du paradis, nous invitant à voyager sans cesse vers des horizons infinis et inexplorés.

Dieu est toujours beau et gracieux, mais nous ressentons cette signification plus profondément pendant des périodes particulières. Pendant de telles périodes, considérées comme le printemps de notre esprit, Dieu attire l’ensemble de la rhapsodie de notre cœur vers lui-même, fait sentir sa beauté et son attraction à un degré irrésistible, et nous revitalise à chaque instant avec une faveur distincte et une nouvelle grâce. Je ne pense pas que ces cœurs bénis aient un autre plaisir plus grand que celui-ci, car ce plaisir spirituel découle de l’amour divin inhérent aux êtres humains et de l’honneur que l’Infiniment Miséricordieux leur accorde par sa grâce. Son regard et ses faveurs sont infinis et sans fin jusqu’au degré où la personne est à la fois connectée du cœur et de manière éternelle.

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