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LE CHANT DU ROSSIGNOL

par CM Editor
LE CHANT DU ROSSIGNOL
M. Fethullah Gülen

Avec le feu du chagrin, brûlant sans cesse en moi,
Ce cœur humble te chérit jour et nuit sans émoi

Mes peines et mes soucis se fondent en doux rêves,
Mon cœur se languit, ô je t’en prie, regarde ce serviteur.

Te voir—même en rêve—est le plus doux des desseins,
Ton essence surpasse en beauté les séraphins

Établis ton trône sur mon cœur, laisse-le advenir,
Que Dieu rende justice à ceux qui nous plongent dans l’obscur avenir.

Il ne reste plus trace, dans les cœurs, du sens et de l’élan premiers,
Le temps qui passe sans toi n’est qu’une nuit infinie et glacée.

Tant d’années ont filé depuis le dernier coucher de soleil
Entre ombre et espoir, mon cœur frémit sous ce douloureux sommeil

Je suis resté là, seul… espérant l’arrivé du bien-aimé
Pour qu’il essuie mes larmes d’un geste tendre et apaisé

Attendant sans relâche que cesse ce chagrin du cœur,
Le moment des retrouvailles doit être un pur bonheur

« Garde espoir, reste dans l’attente ! » murmure une voix en moi,
Que Dieu protège ce qui est tien des regards mauvais et froids.

Un jour, sûrement, la vérité prendra son essor,
Accroche-toi à ton espoir, n’aie plus de doute, ni de tort

Le dernier souffle du temps exhale un parfum de printemps,
Et les rossignols entonnent des chants de joyeux pressentiments.

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